je vote l'UNION aux Finances Publiques MARTINIQUE du 1er au 8 décembre 2022 |
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La loi de transformation de la Fonction publique de 2019 a supprimé les CAP (Commissions Administratives Paritaires) et fusionne les CTL (Comités Techniques Locaux) avec les CHS-CT (Comités d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail) au profit de la création des CSA (Comités Sociaux d’Administration) à compter de janvier 2023.
Cette loi affaiblie fortement la démocratie sociale, elle doit être abrogée. Dans le cadre de ces nouvelles instances, ce n’est que par l’unité que nous pourrons faire face aux prochaines attaques qui nous attendent.
C’est le choix judicieux que la CGT FiP, FO FiP et la FSU Finances ont fait au niveau local. Celui de se rassembler afin de constituer l’UNION en Martinique pour être plus forts au service de tous les agents. L’UNION fait la force !!!
Les élus, vous les connaissez. A la DRFiP 972, vous les retrouvez, présents dans la majorité des services implantés sur le département, ils sont à vos côtés pour défendre vos droits et garanties. Le compte-rendu de leur mandat est une préoccupation essentielle.
Ainsi, durant la crise sanitaire, ils ont été attentifs à rendre compte rapidement de chaque audio ou vision conférence.
Ils ont également le souci de l’unité syndicale, pour porter les revendications élaborées avec les agents.
Pour rappel, la lutte intersyndicale engagée pour la défense et maintien de nos « journées longues » (lundi et jeudi) et journées courtes « mardi, mercredi et vendredi » dans le cadre de la comptabilisation de nos horaires variables, est toujours en cours.
Continuons à exiger comme le prévoit notre règlement intérieur en vigueur, une application informatique qui respecte le choix des agents.
Avec une inflation de plus 6% sur 1 an ( 36 % depuis 2000 selon l’INSEE ), l’augmentation de 3,5% du point d’indice est largement insuffisante, dans une collectivité territoriale où l’augmentation des prix bat tous les records dans un contexte de vie de plus en plus chère.
Les agents de la DGFiP 972, connaissent désormais une forme de précarisation avec le tassement catastrophique des grilles indiciaires. Il s’agit de la négation même du principe d’évolution de carrière et de reconnaissance de l’expérience professionnelle acquise. En ce sens, l’annonce de la DG de "primes d’attractivité" est un leurre.
A cela s’ajoute localement, le dilemme lors de la promotion, aussi bien par concours que par la liste d’aptitude, de devoir choisir entre quitter à nouveau la Martinique (plus souvent que rarement en poste dans le département suite à une mutation professionnelle) et la carrière. Pour l’UNION, le maintien ainsi que la facilitation du retour dans les DOM des originaires, doit être une priorité absolue
Le service public républicain doit rester basé sur l’égalité de traitement, garantit par le Statut, l’UNION s’oppose donc à l’instauration du salaire au mérite, qui ouvre la voie à l’arbitraire et revendique une augmentation d’au moins 10% de la valeur du point d’indice avec un effet rétroactif au 1er janvier 2022.
Les problèmes actuels et futurs sont nombreux :
- Engagé en 2019, le Nouveau Réseau de Proximité (NRP) met en pièces les services de pleine compétence de la DRFIP 972, comme les trésoreries, démantelées. Quant aux Espaces France-Service (17 à ce jour dans le 972…mais peu de communication sur leur déploiement !!!), ils ne sont que des boites aux lettres structurelles.
- En lien avec le NRP, les délocalisations participent également à remettre en cause les services de pleine compétence (SIE de Saint-Pierre et de Trinité).
Pour l’UNION, le NRP depuis son lancement, c’est NON ! Encore aujourd’hui et jusqu’à son arrêt et retrait définitif, sera ; NON !!!
- L'obsession du tout numérique éloigne toujours plus l'usager du service public dans un département parmi les plus vieillissants de France, où des « zones blanches » en termes de couverture internet, demeurent encore. Et pour les agents, ces dispositions ouvrent la voie à la démotivation, à la déqualification, à une «déshumanisation», déjà constatée dans de nombreux services. Les risques d’une forme de harcèlement statistique et de dérives managériales sont accrus, celui d'une explosion des Risques Psychos Sociaux également.
Plus que jamais la voix de chacun compte, jamais nos statuts n’avaient été aussi menacés et jamais nous n’avions été dans une plus grande position de faiblesse.
Nous ne lâcherons rien, regagnons nos droits Votez l'Union
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info de la CGT Finances Pubiques MARTINIQUE |
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Finances publics : les raisons de la colère. |
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Le syndicat CGTM Finances-Publics s’est retrouvé en première ligne avec d’autres organisations syndicales, le 15 novembre dernier pour dénoncer les principales dérives actuelles de la politique d’austérité de la direction générale des Finances-Publics. En cela, c’est toute la gamme de mesures de l’administration qu’il y a lieu de condamner, tant les choix actuels sont la conséquence d’une vision du service public qui méprise les besoins sociaux. Le mouvement de grève à d’une part mis en cause : la politique autoritaire de l’actuel direction Régionale, la dégradation des conditions de travail, l’arrêt des suppressions d’emploi, l’abandon des saisies sur salaire, et surtout le renoncement au projet de prélèvement à la source dont la mise en place, bien que prévue à partir du 1er janvier 2018, sert d’argument d’ores et déjà pour la politique de réduction des effectifs. Et c’est partout la même chanson ! Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) confirment la volonté gouvernementale d’asphyxie et d’étranglement budgétaire de toutes les dimensions de l’action publique, celles de l’Etat, des collectivités territoriales, des hôpitaux et plus largement encore de la Sécurité sociale. L’état va de réforme en réforme pour mieux attaquer les acquis des travailleurs tout en préservant les riches et les nantis ! C’est est ainsi pour la prochaine réforme dit du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu concernera plus de 98 % des foyers: salariés du privé, fonctionnaires, bénéficiaires de revenus de remplacement (pensions de retraite, allocation de chômage), indépendants (commerçants, professions libérales, agriculteurs) et propriétaires de revenus fonciers. Cette retenue à la source se fera automatiquement pour les salariés par exemple, et c’est l’entreprise qui sera chargé d’opérer le prélèvement. Cette politique d’attaque se poursuit sans vergogne. C’est la destruction des services publics de proximité, implantés dans nos milieux de vie, et bien entendu, cela va nécessairement correspondre à des suppressions d’emplois et des fermetures de bureaux. Cette politique, d’abandon du service public se fait surtout au détriment des principes d’égalité, d’accessibilité et de continuité du service public rendu aux usagers. Dès lors, il y a lieu de ne pas laisser faire, tous nous devons nous sentir concernés et nous nous devons par conséquent de participer à toutes les initiatives de défense du service public.
Ecoutons aussi les explications de Laurent DUBOIS, Secrétaire général de la CGTM-Finances Publiques en page CGTM WEB-TV...
26-11-2016 |
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Jeudi 17 novembre, grève aux Finances Publiques |
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La CGTM-Finances-Publiques ainsi que les syndicats Solidaires et FO appellent les agents de la DGFIP (Direction Générale des Finances Publiques) à se mobiliser le jeudi 17 novembre afin de dénoncer la politique du management inhumain mise en place par la directrice de l’établissement public et à ouvrir des négociations sur leurs revendications. Les travailleurs exigent le respect de leurs valeurs, de leur santé, l’amélioration concrète des conditions de vie au travail, le renforcement des moyens humains et budgétaires, un meilleur dialogue social avec leurs représentants des Organisations Syndicales, et l’arrêt immédiat des suppressions d’emplois. Ils s’insurgent contre l’attitude indécente de cette direction qui pratique le mépris tout azimut pour faire passer ses décisions. Alors, aujourd’hui ils disent, trop c’est trop, l’heure de la révolte a sonné et c’est pour trouver des réponses à leurs questions que ces travailleurs de la fonction publique ont décidé de se mobiliser et faire entendre raison à la direction de la DGFIP. 12-11-2016 |
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Assemblée générale du Syndicat CGTM Finances-Publiques |
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C’est dans une ambiance chaleureuse et dans une salle bien remplie que s’est tenue jeudi à Ducos, l’Assemblée générale du Syndicat CGTM Finances-Publiques. Atmosphère détendue mais attentionnée qui a réuni les membres du syndicat mais également des invités venus de Guadeloupe et représentant la CGTG et de l’Hexagone représentant la CGT. L’Assemblée a démarré sur la lecture du rapport d’activité du secrétaire général Laurent Dubois. C’est un bilan global du Secrétaire qui a permis de faire le point sur l’activité du syndicat une année durant. C’est ainsi qu’il a été fait état de la politique de la direction générale qui est globalement scandaleuse. C’est le cas avec la gestion désastreuse de la question de l’amiante qui bien que largement présent dans les structures du bâtiment, rien n’est entreprit comme le veut la loi pour procéder au désamiantage des locaux. C’est également la dégradation des conditions de travail qui a été dénoncée, d’abord par un manque d’effectif patent qui est la conséquence de la politique gouvernementale de suppression de postes de fonctionnaires. Cela a pour conséquence que de plus en plus, il y a des travailleurs en souffrance. Les travailleurs se sentent débordés par la charge de travail, et entre eux, ils murmurent que ça finira par péter un de ces quatre. Alors la direction n’a pas gagnée la partie car en remettant en cause le bien être des salariés au travail, elle remet en cause également l’efficacité du service public. C’est tout cela à la fois qui motive le syndicat CGTM Finances-Publics qui a dit haut et fort, avec la participation effective des syndiqués, qu’il n’est pas question de se résigner, qu’il n’est pas question d’accepter cette situation ; au contraire la solution pour sortir de la situation actuelle et pour un meilleur avenir, c’est se rassembler et se préparer à la lutte. Cette ambition a été validée par tous les participants à l’AG, c’est là une conviction qu’il leur reste à partager avec l’ensemble des 600 agents de la Direction Générale des Finances Publics. 12-11-2016 |
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